Il est difficile de préciser la date à laquelle l'industrie du drap s'est établi en pays d'Olmes. Il est permis de supposer que les eaux graniteuses des vallées de l'Hers et du Touyre étaient d'une grande qualité pour le lavage de la laine et le foulonnage des étoffes. A cette époque, l'industrie textile reste rudimentaire. Les diverses opérations se pratiquaient à la main et à domicile. Les ouvriers étaient pauvres. C'est bien souvent dans une pièce que les tisserands, leurs femmes et leurs enfants, mangent, couchent et tissent. Les rouets tournent, les métiers battent. Très vite cependant, l'industrie familiale est devenue une ressource supplémentaire; tout paysan se doublera alors d'un artisan.
Au fil des siècles, le savoir-faire lié aux progrès de la technique et de la spécialisation du métier apporte, en particulier à Lavelanet, son titre de capitale ariégeoise du textile et, en général au pays d'Olmes, un rayonnement national d'une main d'oeuvre qualifiée. L'installation de nombreuses entreprises dans cette région favorise son développement économique malgré quelques crises et, bien sûr, son développement urbain. Voici une liste (incomplète) de quelques entrepreneurs :
174. Lavelanet (Ariège)- Usine Escolier et Diant D. F. P.
Guionie & Cie Toulouse
149. Lavelanet (Ariège)- Les usines Dumont D. F. P.
Guionie & Cie Toulouse
Lavelanet (Ariège)- Usine Groux
Edit. Vve Senié
(1918)
179. Lavelanet (Ariège)- Fabrique de draperies- La filature D. F. P.
Guionie & Cie Toulouse
Le 12 septembre 1836, par testament, Monsieur Goffres Jean-Baptiste lègue à la commune la somme de 25 000 frs et un terrain. Il souhaitait y faire construire un hospice. Ce n'est qu'au décès de son épouse, en 1857, que le Bureau de Bienfaisance dispose des biens. Onze ans après, le 16 février 1866, le conseil municipal émet un vœu que l'établissement soit construit. Le mois suivant, le 11 mars 1866, les plans et les devis lui sont soumis (14 450 frs, équipement non compris). Après une certaine lenteur administrative, le projet est accepté le 17 mai 1867. La construction, débutée dans les mois qui suivirent, est achevée en 1869. Enfin, Lavelanet obtient son hôpital avec un hospice de 25 lits et un service de médecine de 5 lits. Les soeurs de Saint-Joseph de Cluny en assurent le fonctionnement et cela jusqu'en 1976. La générosité de nombreux donateurs maintient un fonctionnement régulier des soins au profit des vieillards indigents et des malades parmi la population. Le ministre des Affaires Etrangères d'alors, Théophile Delcassé, également député de l'Ariège, rendra une visite opportune à cet hôpital et lui emmènera de ce fait une reconnaissance officielle.
Une nuit de 1936, un incendie catastrophique ravage tout le premier étage du bâtiment malgré la mobilisation de nombreux Lavelanétiens pour essayer de sauver ce qui pouvait l'être. Cependant, sous l'impulsion du docteur Bernadac, alors maire de Lavelanet, les bâtiments sont agrandis sur la largeur par adjonction au rez-de-chaussée de construction d'un dispensaire et sur la hauteur par le surélévation d'un second étage sur l'ensemble. Ainsi les vieillards restant en bas, le premier étage abrite un service obstrétique, le second un service de chirurgie, doté également d'installations de stérilisation et de radiologie très modernes pour l'époque. Ceci permet, en 1946, à un chirurgien de venir y exercer d'une façon permanente et permet le développement du service chirurgie. Malheureusement, faute de place et de moyens, la municipalité incite le chirurgien à créer, selon ses moyens, une clinique privée.
Dans les années suivantes, l'activité hospitalière progresse grâce notamment, entre autres, à la création d'un service de maternité. Cependant, le manque de place et de moyens semblent un problème récurant. Ainsi, à l'emplacement du vieux château de Lavelanet, la construction d'une nouvelle maison de retraite débute dès 1964. Cela fut possible avec la participation financière, en partie par la Sécurité Sociale, la commune et, à la générosité fortuite du mécène Joseph Mas . Du coup, les locaux libérés par le départ des vieillards de l'hôpital et ceux du dispensaire permettent d'aménager au rez-de-chaussée un pavillon de gériatrie.
Enfin le pays d'Olmes dispose de la clinique privée "La Soulano", de l'hôpital et de la maison de retraite. Les bâtiments appartiennent à l'Etat mais le Conseil d'Administration est unique et présidé officiellement par le maire de la ville. Mais, au début des années 1980, l'hôpital subit un certain déclin d'où le fermeture du service de chirurgie et plus tard, celui de la maternité.
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La façade
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (ariège)- La façade
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La salle de stérélisation
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La salle d'opération
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La salle de consultation
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La chapelle
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La cuisine
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- Le couloir de la clinique
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- Un dortoir de vieillards
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- Une chambre de la clinique
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- Une chambre de la clinique
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
Hôpital-Hospice de Lavelanet (Ariège)- La salle de radiologie
Marcel Pendaries- Toulouse
Photo Cely
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