Cartes postales de Mercus-Garrabet-Amplaing

Histoire, sites, monuments, curiosités:
   Église du XI^è siècle (monument historique).- Source d'Yon diurétique et apéritive.
   Principaux commerces et industries: Agriculture.- Usine électro-chimique.- Usine de kaolin à Garrabet.- Carrière de feldspath, de pegmatite et de bauxite.

Annuaire et guide touristique de l'Ariège et de l'Andorre ^(*1)

   ^(*2) La légende prétend que Charlemagne au lieu-dit « Roche de Carol » repoussa les Sarrazins. On a retrouvé dans la partie de la plaine y attenant des armes primitives, des fers de chevaux et même quelques ossements humains et un grand nombre de monnaies Romaines.
   L'église Saint-Louis est un édifice de style roman du XII^èmesiècle. Une partie de cet édifice est classée monument historique, ainsi que l'indiquent les modillons à têtes d'animaux de la porte, et les bases élégantes des colonnettes. Cependant leurs chapiteaux et ceux des arcades des absides ornés de sculptures barbares d'un faible relief, paraissent indiquer une époque plus ancienne. Elle se dresse sur un bloc de granit.
   Quatre consuls administraient le district depuis le « château », situé au centre du village. De ce lieu du l4^ème siècle démoli en 1638 par Richelieu , seule subsiste la tour à trois étages.

   La petite circonscription administrative est composée de trois villages : Mercus et Garrabet sur la rive droite de l'Ariège, Amplaing sur la rive gauche, rattachés par arrêté préfectoral le 26 janvier 1965, et de deux hameaux, Jarnat et Croquié.
   Avec l'usine Praxair, le village est tourné vers l'avenir, il n'en reste pas moins attaché à la ruralité avec cinq Gaec agricoles, principalement des élevages bovins, ovins, et des poulets et pintades en plein air.
   La commune de Mercus-Garrabet-Amplaing compte environ 1 203 habitants (2020) qui sont appelés les Mercusiens-Garrabetois et les Mercusiennes-Garrabetoises. Mais on peut aussi compter les Amplaignois et les Amplaignoises.

Le pont

Au hasard de consultations des délibérations du Conseil Municipal.
   Séance du 10 août 1862 : " la nécessité de construire sur l'Ariège un pont qui mettrait en relation les communes voisines et celle de Mercus et les avantages nombreux qui résulteraient de cette construction. Il serait assez facile de jeter à peu de frais au lieu appelé le Gouffre de la Roche un pont…
   Si la moindre communication avait existé il y a 4 ou 5 ans, le village d'Amplaing ne serait pas assurément devenu à cette époque la proie des flammes ".

   Vu que rien n'a été fait, Pierre Aynié, meunier de Mercus, demande, le 7 octobre 1864, l'autorisation de réunir les deux rives de l'Ariège par une passerelle, car il est propriétaire sur les deux rives et que sa propriété des deux côtés aboutit à un chemin communal. Il utilise aussi, comme argument, l'incendie d'Amplaing (13 août 1860) où les habitants de Mercus n'ont rien pu faire et que les habitants d'Amplaing pourront communiquer facilement avec les villages voisins de la rive droite. Le pont prévu " aura une longueur de 34 m mesurés entre les points extrêmes " et sera en bois dont le tablier reposera sur deux supports intermédiaires.

L'usine Aluminium Pechiney-Mercus

En 1953, le groupe Péchiney achète à la «Société des Abrasifs du Sud-Ouest» son usine de fabrication de corindon. Grâce à l'expansion du marché de l'aluminium, le nouveau propriétaire désire perfectionner le procédé de raffinage et ainsi développer sa propre production. Donc, Péchiney cessa la fabrication de corindon et installa quarante cuves de fabrication d'aluminium raffiné, fonctionnant à 15 000 ampères, l'ensemble doté de quelques améliorations techniques.
   C'est ainsi que débuta une nouvelle aventure industrielle qui par l'engagement des hommes et de nombreux investissements ont permis à l'usine Aluminium Péchiney-Mercus de devenir la plus importante usine au monde de production d'aluminium raffiné.

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