La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent
Fougax-et-Barrineuf
Photo : J. Jany
Histoire, sites, monuments, curiosités:
Coquet village construit dans la vallée de l'Hers au confluent de l'Hers et du St-Nicolas entre la source de Fontestorbe 3 km, les gorges de La Frau 3 km et le château de Montségur 4km. - Centre touristique du plus haut intérêt entouré de belles sapinières source de revenus pour la commune. -Riches carrières de marbre dans les gorges de La Frau.
Principaux commerces et industries: bois de construction, bois de chauffage, fabrique de bois tournés, fabriques de peigne, fabrique de couvre-pieds, fourrage.
Situé au confluent de l'Hers et du Lasset, dominé par l'imposante forteresse cathare de Montségur et porte d'entrée des gorges de La Frau, Fougax-et-Barrineuf est un pittoresque village de la haute vallée de l'Hers. Placée au coeur de la forêt et des feuillus, la commune aspire à une activité de plein air et de repos. L'exploitation forestière est ici une richesse patrimoniale valorisée économiquement.
Les deux anciennes paroisses de Fougax et de Barrineuf ont été rassemblées au début du dix-septième siècle. Puis, d'abord inscrite dans l'Aude lors de la création des départements en France, la municipalité était intégrée dans l'Ariège.
La commune rurale compte environ 428 habitants (2021) qui sont appelés les Fougaxéens et les Fougaxéennes.
L'Ariège
1523. Fougax.- Vue générale du village
Phototypie Labouche frères, Toulouse
L'Ariège
255 Fougax- Vue générale
Phot. Labouche fr.- Toulouse
(1933)
L'Ariège
255.- Vallée de Fougax et le Pic St-Barthélémy
Cliché A. Trantoul
Phototypie Labouche Frères, Toulouse
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
L'Ariège
1527.- Fougax.- Le Pont - Au fond, Château de Montségur
Phototypie Labouche Frères, Toulouse
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
Fougax (Ariège)- Vue générale de Barrineuf
Édit. F. Février
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
Fougax (Ariège)- Allée des Platanes
Édit. F. Février
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
L'Ariège
254.- Fougax.- La place et l'hôtel
Phototypie Labouche frères, Toulouse
3. Fougax- Ariège- La place
Les Cartes APA POUX Albi
(1947)
Fougax (Ariège)- Grande Rue
Édit. F. Février
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
Fougax (Ariège)- Église et place de la Fontaine
Édit. F. Février
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
L'Ariège
254.- Fougax.- Hôtel Delpech
Phototypie Labouche frères, Toulouse
(1920)
99- Ariège.- Fougax.- Hôtel Delpech.
Collection V. M.
L'Ariège
256.- Fougax.- La place et l'abreuvoir
Phototypie Labouche frères, Toulouse
L'Ariège
1526.- Fougax- La place et le château de Montségur au fond.
Phototypie Labouche frères, Toulouse
121.- Ariège- Fougax.- L'unique rue
Édit. F. Février
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
Fougax (Ariège)- Intérieur de l'église
Édit. F. Février
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
2. Fougax-et-Barrineuf (Ariège)
Bureau de poste et télégraphe
Photo Fauré, Foix
L'Ariège illustrée
5. Fougax - Le Monument
Édition APA-Poux, Albi
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
Fougax et Barrineuf (Ariège)
23 août 1909
Carte-photo (1)
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
Fougax 3 septembre 1913
Carte-photo (2)
Source : ariegecpa4/fougax-et-barrineuf
L'Ariège
1529. Fougax, près Bélesta.- Le rocher percé
Phototypie Labouche frères, Toulouse
Paysage des gorges de La Frau
© Lucas Destrem
Il y a 3,5 millions d'années, les gorges de La Frau (Étymologiquement, la Frau, signifie "la fracture") ont été creusées par la rivière de l'Hers-Vif près du massif de Tabe, à la limite entre l'Aude et l'Ariège. D'une profondeur de 300 à 400 mètres et s'étendant sur environ 3 km de longueur, elles constituent une liaison naturelle entre Comus (plateau de Sault, Aude) et Fougax et Barrineuf (pays d'Olmes, Ariège). D'ailleurs, elles avaient permis le passage d'anciennes voies de circulations et de commerce, jadis souvent à dos d'âne, et même le trafic de contrebande avec principalement, des échanges de tabac ou d'alcool venant directement de la Catalogne espagnole.
Outre les évidentes perceptions de la puissance géoloqique et les traces de l'érosion, certaines vieilles marques assez surprenantes, à supposer que l'on s'y intéresse, nous racontent encore quelques faits du passé.
Au début du XXè siècle, les hommes ont tenté d'y construire une route pour faciliter le travail des charbonniers qui descendaient leurs productions à dos de mules par ce scabreux chemin. Mais la crue d'un violent orage vint en une seule nuit ravager le travail effectué, emportant les murettes et brisant les ponts. Depuis, le projet fut abandonné définitivement et la nature reprit ses droits. Pendant une bonne partie de l'année, le ruisseau de l’Hers demeure totalement à sec, son cours disparaissant subitement dans une faille karstique peu avant d'y arriver, et réapparaissant en plusieurs résurgences de plus ou moins grande importance, dont celle étant visible au niveau de la fontaine de Fontestorbes, connue pour ses intermittences en période d'étiage. Il est recommandé de ne pas s’aventurer dans les gorges par très mauvais temps (vents, pluie,..) à cause d'éventuelles chutes de roches et d'une soudaine montée des eaux.
Sur sa partie haute, à la limite de l'ancienne forêt royale de Prades (Ariège), actuellement domaniale, le secteur a fait l'objet d'une exploitation forestière très importante par le passé ( bois de chauffage et de construction, mais aussi différentes industries comme l'artisanat, les tuileries et briqueteries, le charbonnage et la métallurgie). Au XVIIè siècle, Louis de Froidour, ingénieur forestier du roi Louis XIV, ordonna le bornage de fleurs de lys gravées à même la roche sur le périmètre de ces forêts, afin d'en protéger les arbres au profit de la marine militaire de l'Ancien Régime. Miraculeusement échappées aux affres des intempéries et du vandalisme, ces gravures égrainent encore le territoire. Jusqu'à la fin du XIXè, ces forêts ont alimenté les tonnelleries et les semaliès qui fabriquaient les comportes en sapin pour les vendanges (les semals).
Un peu au-delà, à 1300 mètres d'altitude, on peut toujours deviner quelques vagues vestiges d'un hameau isolé du Basqui, qui a compté jusqu'à 120 habitants en 1883. Seules, les sépultures d'un ancien cimetière, protégées et non abandonnées qu'a priori tout le monde respecte, permettent de révéler la présence et l'activité humaine dans cet espace.
Au XVIIè siècle, Louis de Froidour, ingénieur forestier du roi Louis XIV, ordonna le bornage de fleurs de lys gravées à même la roche des forêts, afin d'en protéger les arbres au profit de la marine militaire de l'Ancien Régime. Dans ce périmètre interdit et surveillé, le vol de bois était passible de mort.
Il y a eu 36 fleurs de lys marquées dans la forêt royale de Prades, mais 5 ont disparu lors de créations de pistes.
Sources : blog (non sécurisé) de Jean-Pierre Lagache " belcaire.over-blog.com ".
L'Ariège
1530.- Gorges de la Frau, près Fougax et Bélesta
Entrée des gorges
Phot. Labouche fr.- Toulouse
Ax-les-Thermes- Les gorges de La Frau à la base du roc Mélié
Photo axéenne, V. Builles
Les Pyrénées ariégeoises
Les gorges de la Frau
Environs de Fougax et Bélesta
CIM
Photo Combier Mâcon
Ax-les-Thermes- Sortie des gorges de la Frau vers Fougax
Imp. Phot. A. Thiriat et M. Basuyau, Toulouse
L'Ariège illustrée
1. Bélesta- Les gorges de la Frau
Les Cartes A.-P.-A.-POUX- Albi
Ax-les-Thermes
Petit coin à l'entrée des gorges de la Frau
(1911)
L'Ariège
95.- Défilé de La Frau, près Fougax
Phototypie Labouche frères, Toulouse
(1910)
Les Pyrénées ariégeoises
96.- Gorges de La Frau près Fougax et Bélesta
Phot. Labouche fr.- Toulouse
Aujourd'hui, le défilé des gorges de La Frau, offrant un parcours bucolique, ombragé et frais, est très apprécié des baladeurs, des randonneurs et des vététistes. Les gorges se trouvent sur " le chemin des Bonshommes (GR®107) ", un sentier cathare de 107 km qui parcourt l'Ariège et ses châteaux.
Ce site couvrant une superficie de 490 ha, à haute valeur écologique, bénéficiant en conséquence de la protection de plusieurs ZNIEFF et stations du réseau Natura 2000, accueille un grand nombre d’espèces animales comme, entre autres, l'isard, le mouflon, l'ours, la marmotte ou la genette des bois, mais essentiellement un ensemble d'oiseaux tels que : la bondrée apivore, le milan noir, le milan royal, le gypaète barbu, le vautour percnoptère, le vautour fauve, le circaète Jean-le-Blanc, le busard Saint-Martin, l'aigle royal, l'aigle botté, le faucon pèlerin, le grand Tétras, le grand-duc d'Europe, la chouette de Tengmalm, le martinet à ventre blanc, le pic noir, l'alouette lulu, le monticole de roche, le merle à plastron, la pie-grièche écorcheur, le crave à bec rouge, le lagopède alpin, la perdrix grise des Pyrénées. Ce lieu escarpé est propice à la nidification des rapaces.
Le classement en réserve biologique intégrale a été tout particulièrement motivé par la présence de plusieurs espèces de chauve-souris, parfois rares : la barbastelle d'Europe, le vespère de Savi, le murin à oreilles échancrées, le murin de Natterer, la grande noctule, la noctule de Leisler, la pipistrelle de Kuhl, la pipistrelle commune, le petit rhinolophe, le molosse de Cestoni.
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