La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent
Jean Dieuzaide
(1921-2003)
Jean Dieuzaide est un photographe français, né le 20 juin 1921 à Grenade (Haute-Garonne) et mort le 18 septembre 2003 à Toulouse.
Il commence son art peu avant la Seconde Guerre mondiale. Il gagne sa renommée en photographiant la Libération de Toulouse et en réalisant à cette occasion le premier portrait officiel du général de Gaulle.
Il prend ensuite le pseudonyme de Yan jusqu'en 1971, et travaille essentiellement dans le sud-ouest français, en Espagne et au Portugal. Connu au Japon, admiré aux États-unis, il a rayonné tout en restant un photographe « local », dont l'œuvre est à la fois artistique et d'une richesse patrimoniale remarquable. Jean Dieuzaide aura exercé son activité de photographe professionnel pendant 60 ans.
Extraits de " https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Dieuzaide ".
" Le jeune photographe Jean Dieuzaide "
Ci-après, d'autres vues des ruines de Rimont.
Rimont incendié par les Allemands le 21 août 1944
Photo Bataillé, Saint-Girons.
Photo d'un ouvrage à plusieurs feuillets dont la référence m'est inconnue pour le moment.
Rimont incendié par les Allemands le 21 août 1944
Photo Bataillé, Saint-Girons.
Photo d'un ouvrage à plusieurs feuillets dont la référence m'est inconnue pour le moment.
Rimont
Ruines de l'avenue de la Bielle près de l'église
Photo X
(1944)
Rimont
Hangar et machines agricoles détruits par l'incendie
Photo X
(1944)
Rimont
Toiture métallique d'un hangar tordue et effondrée par la chaleur des flammes
Photo X
(1944)
Rimont
Il ne subsiste plus rien de la maison
Photo X
(1944)
Rimont
Un groupe de sinistrés devant les ruines de la mairie et des écoles
Photo X
(1944)
Rimont
Sur les façades du café-restaurant Font et des immeubles voisins, les treilles ont résisté à l'incendie
Photo X
(1944)
Rimont
Ruines de l'hôtel Bascaing du fond du chemin de la Tranchée
Photo X
(1944)
Rimont
Ruines du quartier de l'église
Photo X
(1944)
Rimont
Ce qui reste du quartier de Tabéou et au fond la route de la gare
Photo X
(1944)
Rimont
Reste du café de la Poste
Photo X
(1944)
Rimont
Maisons détruites par l'incendie.
Photo X
(1944)
Rimont en Ariège incendié par les allemands.
Photo X
(1944)
Rimont incendié par les troupes allemandes lors de leur retraite.
Photo X
(1944)
Pochette de Rimont, village martyr
Les victimes
Farré & fils, imp., Foix
Paul LAFFONT, sénateur de l'Ariège, assassiné le 13 juillet
Paul LAFFONT, tué à 59 ans
Paul Laffont était un ancien sénateur radical de l'Ariège et président du conseil général de ce département, sous-secrétaire d'État aux PTT de 1921 à 1924 (sous la IIIeme République).
Le 13 juillet 1944, le GAJS (Groupe d'action pour la justice sociale) du PPF (parti collaborationniste fort actif à Saint-Girons) arriva le matin à Rimont. Ils se présentèrent à la Vignasse, au domicile de Laffont. Après avoir pillé et saccagé la demeure, ils s'emparèrent de Laffont et l'emmenèrent. Torturé puis abattu, son corps fut retrouvé quelques jours plus tard sur le territoire de la commune voisine de Lescure, à Augère.
LABRO Charles, tué à 61 ans
Le 13 juillet 1944, le docteur Charles Labro fut alerté par le bruit chez son voisin et ami Paul Laffont. Il y accourut et fut aussitôt arrêté par le GAJS (Groupe d’action pour la justice sociale) du PPF (parti collaborationniste fort actif à Saint-Girons). Torturé puis abattu, son corps fut retrouvé quelques jours plus tard sur le territoire de la commune voisine de Lescure, à Soueix de las Barthes.
ROUSSE Jean, tué à 53 ans
Jean Rousse, cultivateur, résidait au hameau de Pas de la Plagne (commune de Rimont, Ariège).
Il a été fusillé près de chez lui, en même temps que Louis Soula à proximité de la Plagnote entre le tunnel ferroviaire et la route (axes Foix – Saint-Girons) ; sa ferme a été incendiée après.
SOULA Louis, tué à 44 ans
Louis Soula était cultivateur au hameau de Terrada (commune de Rimont, Ariège).
Il a été abattu près de la Plagnote, entre la route nationale (aujourd'hui départementale) et le tunnel ferroviaire (trafic ferroviaire supprimé en 1955) en même temps que Jean Rousse.
FORGUES Étienne, tué à 65 ans
Étienne Forgues était cultivateur à Rimont. Il résidait à Benet, ferme isolée.
Il a été fusillé à Mirande (commune de Rimont) alors qu'il venait livrer une vache pour fêter la Libération imminente de la commune.
Cette personne ne figure pas dans certains rapports sur le combat et destruction de Rimont par les troupes allemandes le 21 août 1944.
SOUM Antoine (dit Jean), tué à 69 ans
Antoine Soum, agriculteur, résidait dans sa commune natale, au hameau de Calibère, à l'est du village de Rimont.
Vingt-cinq otages parmi lesquels Antoine Soum furent alignés contre le mur de la maison Cabau (marchand de vins) afin d'être fusillés. Antoine tenta le tout pour le tout. Il s'échappa brusquement, sauta dans un parc en contrebas. Des Allemands et des Turkestanais (communément désignés comme "Mongols") le poursuivirent et l'abattirent à la Baquère au-dessus du Pas-de-la-Plagne.
ALIO Jean, tué à 29 ans
Jean Alio, instituteur des Pyrénées-Orientales en congé de longue maladie (tuberculose), était venu rendre visite à sa femme et à sa fille évacuées de la zone littorale de ce département, comme la plupart des habitants de ces communes maritimes, repliés à l'intérieur de leur département ou dans le département voisin de l'Ariège. Il était présent à Rimont depuis une dizaine de jours.
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Pour des informations détaillées, cliquez sur les "sources et liens" en bas de page.
TOLOMEI Jean-Baptiste, tué à 62 ans
Jean-Baptiste Tolomei et son épouse résidaient à Collioure (Pyrénées-Orientales) localité maritime de la Côte Vermeille. Comme la plupart des habitants de sa commune, le couple fut évacué de la zone côtière interdite (zone d'opération en prévision d'un éventuel débarquement des forces alliées) et dirigé vers le département voisin de l'Ariège.
Jean-Baptiste a été capturé devant sa femme et abattu à proximité de La Serre.
Nota La troisième victime, non combattante, à partir du bas de la liste n'est pas Costes Marc, mais COSTES MARIE. Elle fut l'unique femme abattue malencontreusement par balle lors de l'attaque allemande dans le village (cf liste).
Le bilan des pertes humaines civiles aurait pu être plus lourd à propos des otages :
- Ceux de l'abbaye de Combelongue devaient leur salut à un sous-officier allemand de confession protestante se refusant de les fusiller.
- À Rimont, dans un groupe de vingt cinq captifs, l'un d'entre-eux put opportunément s'enfuir et, de ce fait, amputer le peleton d'exécution de l'officier allemand et de légionnaires qui partirent à sa poursuite et ne revinrent pas. Déconcertés et sans hiérarchie, le reste des "mongols" décidèrent de déplacer les détenus pour les assembler à un autre groupe. Après avoir subi de pénibles et dangereuses épreuves, tous les otages furent libérés sains et saufs par leurs geôliers "turkestans", tard dans la soirée de ce 21 août.
Dix maquisards périrent dans les combats autour de Rimont. Quatre appartenaient aux FTPF (Élie Balança, Aimé Delrieu, Florentin Prat, Firmin Respaud ), six à la 3e brigade de l’AGE (Maximo Hinguilde Maseira, Vicente Mira, Ángel Gonzàlez, José Richard et José Ramos) ; deux cadavres de résistants inconnus, probablement des Espagnols, ont été découverts à Rimont le 21 août 1944. Ils avaient probablement été exécutés sommairement quelques semaines auparavant.
Il faut aussi signaler l'exécution sommaire de 13 Mongols de l'Ostlegion et de 2 Allemands le 22 août 1944, en représailles aux exactions allemandes commises la veille dans la commune de Rimont.
" Devoir de mémoire... "
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