Cartes postales d'Uriage-les-Bains (suite 1)

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Les cartes postales suivantes sont proposées par Michel D. «- Cela me ferait très plaisir de les voir sur votre site. Quelques unes sont à moi, les autres à des amis. » m'écrit-il. À ce petit mot, il joint un DVD où je découvre de nombreux scans de cartes postales des départements de l'Isère principalement et de la Savoie. Voici donc, tous ses coups de cœur.

Merci beaucoup, Michel.

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Le parc

Depuis plus d'un siècle, le parc d'Uriage offre un bel ensemble paysager. Créé sous Napoléon III, cet espace vert évolue au gré de l'essor du thermalisme. En 1825, il existait un jardin à la française situé à la sortie des récent thermes, dans l'immense pré dit « Métral ». Mais durant les années suivantes, d'imposants travaux, nécessaires au développement du complexe, transforment considérablement la configuration du parc. Le drainage, l'assèchement définitif des marais, le captage de la source et la création des chaussées sont entrepris. Sur ses bordures, de nouvelles villas, des boutiques, des hôtels sont construits.

Agrémenté de bosquets d'arbres d'essences remarquables (pins d'Himalaya, arbre de judée, mélèze, métaseguoïa, marronniers orge, albizzier, micocoulier, savonier, magnolia, chêne des marais, tulipier, etc...), le parc est un havre de promenade et de tranquillité. On y installe aussi un Kiosque à musique, un carroussel pour les enfants et des courts de tennis. C'est vers 1895 que la structure définitive de l'ensemble prend forme. Son aménagement ne doit rien au hasard car il correspond à un parcours champêtre du séjour du curiste.
   Aujourd'hui, le parc d'Uriage a préservé son charme d'antan et dès l'arrivée des beaux jours, il prête son cadre verdoyant à de nombreuses animations : concerts en plein air, animations pour les enfants, feux d'artifice, brocantes, tennis club, golf, balades équestres.

Les thermes d'Uriage

C'est au pied du vieux château que c'est créée de toutes pièces la ville d'eau d'Uriage comme nous allons le voir.
   Les bienfaits des eaux de source d'Uriage étaient appréciées dès l'antiquité. La découverte de nombreux indices atteste que les Romains édifièrent des thermes pour profiter de leurs vertus. Oubliées durant quelques siècles, c'est peu après la révolution Française que Joseph Brun, fermier des Alberges, redécouvre son exploitation et recommence à accueillir de manière artisanale quelques curistes à la source d'Uriage. Son fils Bernard, qui lui succède, développe les bains et en 1817, le docteur Billerey contribue à la renommée de la source dans tout le Dauphiné, en testant les propriétés purgatives de l'eau.

   Cependant, tous les deux sont évincés par la marquise de Gautheron, propriétaire du château. Dès 1823, elle fait édifier sur son domaine un premier établissement thermal. À son décès, son filleul le comte Louis-Xavier Sibeud de Saint-Ferriol (1814 - 1877) poursuit le projet. Celui-ci fonde en 1877 la Société Anonyme de l'Établissement Thermal d'Uriage. À la suite d'un programme ambitieux de construction et de rénovation, le complexe thermal atteind pratiquement en 1892 la configuration architecturale actuelle. En 1914, Uriage est une véritable ville thermale recensée la première station du Dauphiné où viennent séjourner de nombreuses célébrités tels que Guitry, Mistinguette, Coco Chanel, Maurice Chevalier, etc... Malheureusement, la crise boursière des années 1930, le vieillissement des installations et bien d'autres causes porteront un grave préjudice de la fréquentation des curistes à la station thermale d'Uriage, aggravé par la Seconde Guerre Mondiale.

   Pourtant, Uriage reprend un second souffle au début des années 1980. Un nouveau programme de réhabilitation est lancé avec rénovation des thermes, création de nouveaux services des voies respiratoires, rhumatologique et dermatologique, et des hôtels environnants. Ainsi, maintenant, Uriage-les-Bains retrouve le premier rang parmi les stations thermales du Dauphiné grâce à ses installations modernes à la pointe du progrès.