La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent
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Les cartes postales suivantes sont proposées par Michel D. «- Cela me ferait très plaisir de les voir sur votre site. Quelques unes sont à moi, les autres à des amis. » m'écrit-il. À ce petit mot, il joint un DVD où je découvre de nombreux scans de cartes postales des départements de l'Isère principalement et de la Savoie. Voici donc, tous ses coups de cœur.
Merci beaucoup, Michel.
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Jadis, dans les zones de pâturages, l'habitation rudimentaire du berger que l'on appelle « un habert », est une simple construction en pierre ou en bois où celui-ci vient coucher et qui peut abriter le troupeau en cas d'orage. Ces refuges s'établissent généralement près d'un torrent ou à proximité d'une source, là où la pente favorise son installation. Au début du XIXè siècle, sous l'impulsion d'un intérêt croissant pour la montagne, quelques chalets un peu plus confortables et robustes apparaissent sur les hauteurs. L'accueil des randonneurs, des alpinistes et l'hébergement sont améliorés et plus organisés.
Les nombreux refuges du massif de Belledonne témoignent de l'enthousiasme des amoureux de la montagne depuis plus de cent ans. Mais aussi, la sécurité avant tout et le bien être des touristes sont les vertus prioritaires et indispensables de cette magnifique région. Tous les excursionnistes, tous les sportifs y trouvent un repos bienfaisant, des repas chauds et la convivialité montagnarde.
Tout d'abord, qui est Jean Collet ?.
Jean Collet, universitaire, entré à la S.T.D en 1878, fut le président et y restera jusqu'à sa mort en 1920.
Le premier refuge Jean Collet fut construit en 1910. Mais en 1926, suite à un cyclone d'une rare violence, la petite bâtisse fut totalement détruite. Il est alors reconstruit deux ans plus tard, en 1928, plus solidement avec une ossature métallique étudiée par les établissements Bouchailler et Viallet de Grenoble. Solidement ancré sur son éperon rocheux, il fut ensuite agrandi en 1967 et entièrement rénové et reconfiguré en 1987 pour faciliter le gardiennage. Le refuge, qui est aujourd'hui centenaire est propriété de la S.T.D, la Société des Touristes du Dauphiné, club de montagne.
Ouvert et gardé du 1er juillet au 31 août, les week-end de juin, septembre et octobre sur réservation.
Capacité en été 34, en hiver 8.
Refuge Jean-Collet (2.060 m. d´altitude) dans le massif de Belledonne
Cliché L. Beau
xIntérieur du refuge Jean-Collet
Dans les montagnes, des refuges simples, mais confortables ont été construits au point de départ des promenades intéressantes. Les excursionnistes y trouveront un abri sûr et y goûtent un repos bienfaisant.
Cliché L. Beau
Chalet-Hôtel de la Pra (C.A.F. Isère). - Ce chalet-hôtel, construit en 1888 par la Section de l'Isère, est situé à 2150 m. d'altitude sur un petit promontoire rocheux, au Sud-Est et au-dessous du col de la Pra, non loin du chalet des Bergers. Il comprend, au rez-de-chaussée, salle à manger, cuisine et dépendances ; au premier et deuxième étages plusieurs chambres et dortoirs, dont un pour les guides, contenant en tout vingt-quatre lits, outre vingt paillasses. Attenant au chalet est une écurie avec salle au-dessus pour les guides. On accède au chalet :
1º de Domène, par Revel, les Granges de Freydières et le lac Crozet, en 6h. ; 2º d'Uriage, par les Seiglières et l'Oursière, en 5h.40 environ.
Le gérant, M. Joseph Couttet, de Chamonix, habite le chalet pendant l'été.
En hiver, la chambre des guides est laissée ouverte et gratuitement à la disposition du public. Elle contient quatre lits avec couvertures, un poêle, une provision de combustible et quelques accessoires de cuisine.
L'accès du chalet, pendant cette épriode, est autorisé par la Section de l'Isère ; demander les clés à M. Berge, président de la Section, rue Molière, 1, à Grenoble.
Une ligne téléphonique relie la Pra au réseau télégraphique de l'État (taxe : 0fr.05 par mot).
Tarif. - Lit, 2 fr. par personne ; paillasse et couverture, 1 fr. ; petit déjeuner, 1 fr.25 ; déjeuner, 2 fr. et 3 fr.50 ; dîner, 3 fr.50 (sans le vin) ; vin, 0 fr.90 la bouteille).
Brochure de 1901 « Guides, Porteurs et Muletiers de la Société des Touristes du Dauphiné »
Nos Alpes- Le Dauphiné
La Pra- Le vallon et le chalet- À droite, la Grande Lance de Domène
Photo St Yon
Environs de Grenoble- Chalet-hôtel de la Pra (2155 m) Massif de Belledonne
Phot. Chab.
Papèterie des alpes Eug. Robert Grenoble
201. Dauphiné- Massif de Belledonne
Chalet-hôtel de la Pra (alt. 2155 m)
En 1911, le comte de Saint-Ferriol, propriétaire des prairies du Recoin, loue pour quatre vingt dix neuf ans une surface de trois mille mètres carrés au Club Alpin Français (CAF). Ce dernier y édifie le premier refuge d'altitude baptisé « CHALET du RECOIN », destiné à la pratique du ski. Le bâtiment est construit durant l'été 1911 en trois mois sous la directive de l'architecte G. Serbonnel. L'habitat réalisé sur quatre vingt mètres carrés en grosse maçonnerie se compose:
Nos Alpes- Le Dauphiné
Massif de Belledonne- Le vallon de Recoin de Chamrousse et vue sur la chaine du Vercors
Nos Alpes- Le Dauphiné
Massif de Belledonne
Le vallon de Recoin (1620 m.) et la Croix de Chamrousse (2250 m.)
Photo St-Yon
Nos Alpes- Le Dauphiné
Massif de Belledonne- Le vallon de Recoin de Chamrousse et vue sur la chaine du Vercors
Photo St-Yon
1014 Environs de Grenoble.- Le chalet du recoin et Chamrousse en hiver.- LL
500. Dauphiné.- Environs d´Uriage-les-Bains.- Chalet de Recoin (altitude 1630 m.)
P. Gaude, phot.-édit, Grenoble
Le Recoin de Chamrousse
Médaillon CAF
En 1865, le Père Tasse (1823-1897), Sarthois d'origine, s'établit définitivement à Roche-Béranger avec sa famille en y construisant une fromagerie dont le chalet pourrait, en même temps, servir d'abri aux voyageurs. Cependant, peu à peu, l'organisation de son chalet comme refuge et restaurant accapare tous ses soins et l'oblige à abandonner le reste. Ainsi, il s'applique à agrandir et à rendre de plus en plus confortable son chalet. Au fil du temps, son gîte et ses services acquièrent une certaine notoriété, même au-delà du Dauphiné. Le Père Tasse y demeure vintg deux années aux cours desquelles il accueille de nombreux visiteurs illustres.
267 Massif de Belledonne- Roche Béranger
Le chalet- Le Taillefer
Chalet Roche Béranger
Vieux Roche Béranger
Chalet Tasse 2
En 1927, un chalet plus solide (ci-dessous) remplace la cabanne d'origine du Père Tasse. Mais la situation des sports d'hiver à Chamrousse se présente comme suit: on y séjourne à peu près pas, si ce n'est en fin de semaine au chalet de Roche-Béranger, fort de cinquante places en dortoirs. Malheureusement, il est incendié par les Allemands en 1944, alors que le refuge de la CAF est épargné.
Chamrousse- Chalet C. M. D.- Roche Béranger (alt. 1860 m.)
Cliché Oddoux, Grenoble
Chalet Roche Béranger
Lien : www.chamrousse.info est un site agréable et très bien documenté.
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