La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent


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Cartes postales de Montgailhard (suite 1)

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L'ancienne forge à la catalane

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Élie Mazères, le dernier « mailhé » des forges de Montgailhard.
La Dépêche du Midi

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Le martinet ou moulin à fer

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Le martinet de la forge de Montgailhard

   Le martinet, ou moulin à fer, est un gros marteau de forge actionné par une roue hydraulique. Celui de Montgailhard pèse 300 kg. Il est composé, à l'avant, d'une masse d'acier appelée tête de frappe (110 kg).
   Le manche ou bras du marteau est en frêne, un bois souple, filandreux et élastique, capable de résister sans se briser à la puissance des chocs (30 tonnes de pression à chaque impact).
   L'eau est le " moteur " du martinet. Canalisée, elle tombe sur la roue du moulin lorsque l'on actionne le tire d'eau. La roue entraine à son tour l'arbre à cames ; chaque came vient baisser l'arri&egrav;re du marteau : celui-ci se lève à l'avant puis retombe. La came suivante recommence l'opération et ainsi de suite.

En empruntant le rond-point de l'entrée nord de Montgailhard, vous avez sans doute aperçu sur la plate-bande, la silhouette d'un personnage en activité devant un impressionnant « marteau ». Il s'agit d'Élie Mazères, résidant à Bénac, le dernier « martinéteur » à l'atelier de la forge de Montgailhard.
   Issu d'une famille d'agriculteurs, il partit précocement travailler à l'usine Chausson, à Saint-Pierre-de-Rivière, comme forgeron afin de compléter les fins de mois difficiles. Ensuite, il rejoignit le maître de forge, Émile Fonquernie, à la forge de Montgailhard. C'est dans ce métier qu'Élie y a excellé pendant toute son activité professionnelle. À la création du musée des Forges de Pyrène, il avait collaboré à la réhabilitation du martinet, avant d'initier son fils Jean-Marc, et Philippe, au maniement de cet imposant marteau.


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Montgailhard (Ariège)- Forge à la catalane , usine de taillanderie actuellement musée des Forges de Pyrène
Vue d'ensemble.

Soula Christian © Inventaire général Région Occitanie

La forge à la catalane à un feu est située sur la rive droite du Sios, au lieu-dit La Forge, dans la commune de Montgailhard, non loin de sa confluence avec l'Ariège.
   Le 12 mars 1580, la forge de Montgaillard est transformée à la demande de Blaise de Fouroux, seigneur de Celles, en martinet à clous. Cette conversion est justifiée à cause du manque des bois nécessaires pour le travail de la forge à faire du fer.
   À contrario, en 1745, le marquis de Montgaillard fait une requête pour le rétablissement d'une forge à fer dans le local dans lequel était l'ancienne forge. Il est propriétaire du domaine de Montgaillard, ainsi que des eaux nécessaires pour faire fonctionner l'ensemble de la fabrique. Le lieutenant de la maîtrise de Foix s'oppose à la demande (11 mars 1745), et finalement l'intendant la refuse, car le bois fait encore cruellement défaut (18 juillet 1745). Cependant, suivant un rapport du Bureau des Mines du 11 mai 1798, la manufacture​​​ est bien rétablie et même en activité, avant d'avoir été autorisée. Le site est mis en chômage en vertu d'un arrêté du préfet, en date du 10 février 1801 (procès-verbal de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées). Le 4 décembre courant, le conseil des mines autorise les nouveaux propriétaires, les frères Fontaine, à construire une forge.
   Les données d'une production de fers parés pour la forge, de 1814 et 1815, laissent à penser d'une probable utilisation d'un martinet.
   Le 24 octobre 1821, Monsieur Bernard Fontaine, alors maire de Montgailhard, sollicite l'édification d'un martinet à deux feux et deux marteaux près de sa forge. Mais, bien qu'ayant obtenu l'agrément​​​ de l'ordonnance royale le 7 janvier 1824 et dépassant largement les délais accordés pour les travaux, il explique finalement son désistement​​​ dans une lettre adressée au préfet (10 septembre), face à l'accroissement de la concurrence et à la difficulté d'écouler les fers ouvrés à ce moment-là, ajournant ainsi l'exécution de son projet à des époques plus favorables. En définitive, le titulaire, et d'ailleurs ses héritiers représentés par Madame Fontaine, ne donneront aucune suite à cette démarche.
   Enfin !... Un martinet apparaît sur les statistiques du 1er trimestre 1886 avec l'observation suivante : « usine récemment créée ».
   À la suite de débordements répétés du Sios et d'inondations du village, le conseil municipal de Montgailhard délibère et signale à la préfecture de Foix le mauvais état du lit de la rivière (4 janvier et 27 février 1898). Des ingénieurs sont dépêchés sur place et déclarent dans leur rapport que les barrages du martinet ne sont pas règlementés, qu'ils ont une hauteur anormale et ne sont pas munis de vannes de fond, ce qui provoque la formation de dépôts et par la suite la surélévation du niveau du cours d'eau. Un an après, puisque le propriétaire du martinet ne répond toujours pas aux titres administratifs, le préfet procède d'office, par un arrêté le 17 janvier 1899, à la règlementation du barrage du martinet par les soins du service hydraulique.
   La forge à la catalane de Montgailhard s'arrêta définitivement avec le départ à la retraite de son dernier forgeron en janvier 1985. L'ensemble a été racheté par le département de l'Ariège en 1987. Intégrée au Musée de Pyrène en 1998, la forge à martinet, restaurée, est à nouveau mise en activité.

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09. MONTGAILHARD. La Forge
Forge dite à la catalane
Prise d'eau sur le Scios.

Cliché Pierre DRILLAUD / API / 104/9

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09. MONTGAILHARD. La Forge
Forge dite à la catalane
Canal d'amenée longeant la RN 20.

Cliché Pierre DRILLAUD / API / 104/8

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09. MONTGAILHARD. La Forge
Forge dite à la catalane
Bassin de la forge.

Cliché Pierre DRILLAUD / API / 104/6

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09. MONTGAILHARD. La Forge
Forge dite à la catalane
Bassin et toiture de la forge.

Cliché Pierre DRILLAUD / API / 103/1

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Trompe des Pyrénées

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Une forge catalane alimentée par une trompe à deux arbres (seul celui de droite est représenté en coupe).
Auteur Henry Hartshorne (1823-1897)

Source : Image de la Household Cyclopedia (publiée en 1881) mise en ligne par Matthew Spong.

   La trompe à eau est un appareil de soufflerie dont l'originalité est de ne mettre en jeu que des phénomènes hydrodynamiques, sans qu'il soit besoin d'un mécanisme et d’une partie mobile comme pour les soufflets. Le vent injecté dans le bas fourneau est produit par la chute de l'eau qui entraîne l'air aspiré dans un tuyau vertical.

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09- MONTGAILLARD - Lieu-dit la Forge.
Fragment du cadastre de 1845-46 de la commune de Montgaillard, section B, première feuille.


Source : " MONTGAILLARD Ancienne forge à la catalane "

   La prise d’eau du Sios est effectuée entre environ 400 à 500 m en amont de la forge, puis canalisée jusqu'au bassin principal d'une longueur de 90 m, une largeur de 4 m et une profondeur de 1,60 m.
   Placé en contrebas, le bâtiment, en moellons épais, se compose d'une pièce passablement élevée. Le mur de l'emplacement de la roue qui actionne l'arbre du mail, est incurvé vers l'extérieur. Cet écart qui n'est pas couvert par la toiture, forme un puits de lumière d'où s'échappe aussi la fumée.
   Soigneusement placé sur un endroit sec, on y établit un fourneau sans cheminée ni hotte, de grosse maçonnerie en argile et pierres sèches, d'environ 90 cm de haut qui contient un creuset dans lequel l'on dépose les charges de minerai et de charbon de bois. À ce foyer, aboutit deux trompes à eau ou tuyaux soufflants (tuyères), convenablement disposées pour attiser le feu. Dans le même atelier, l'ensemble du gros marteau est solidement maintenu par une traverse, fixée sur un socle massif. Sous le mail, une forte enclume est enfoncée à ras le sol en terre battue de la forge. La force hydraulique est utilisée pour actionner successivement d'un côté la soufflerie des trompes des Pyrénées, de l'autre le marteau.
   Sur l'un des côtés de la forge, est disposée une large annexe où sont stockés le charbon de bois, le minerai de fer, et la " chambre du fer ", endroit réservé au métal fabriqué.
   La forge de Montgailhard achète le charbon de bois dans les arrondissements de Foix et Pamiers. En 1802, elle dispose en magasin de 5 000 sacs de charbon, soit l'équivalent de 200 tonnes. Sa consommation double cinq ans plus tard. Quant au minerai de fer, il vient directement de l'exploitation minière du Rancié, à Sem (vallée du Vicdessos), réputé d'une qualité supérieure.
   Dans les années 1810, l'usine compte 8 ouvriers forgeurs payés 10 Fr par feu ou massé, un garde forge rémunéré 600 Fr d'appointement annuel, et un commis rétribué 1 200 Fr par an.
   Le garde forge et le commis gèrent le stock d'approvisionnement en minerai et en charbon de la forge et la vente de la production de fer.
   Deux équipes travaillent six heures chacune, et se relayent toutes les six heures, six jours par semaine. Les ouvriers ne rentrent chez eux que le dimanche et la forge est à l'arrêt.
   Le processus, dit " de réduction directe ", consiste à réduire le minerai directement par le feu sans passer par l'étape de la fonte. Pour démarrer la forge, fondre le « massé », cingler le fer, une équipe de quatre maîtres ouvriers et quatre valets est requise :
    - Le « foyé », le premier maître, dirige le service du feu et le personnel. C'est lui qui procède au chargement du creuset par couches alternées (soit environ 45% de minerai pour 55% de charbon de bois) avec une pelle. Il assume aussi, par son expérience, l'entretien du fourneau et de son creuset.
    - Les deux « escolas », véritables fondeurs, maintiennent la conduite de la soufflerie et du feu, la surveillance du minerai en fusion. L'un d'eux soude en continu le massé.
    - Le « maillé », maître forgeur, commande la direction du mail, le cinglage du massé qu'on lui apporte, le travail mécanique du fer.
    - Tout en bas de cette hiérarchie, moins considérés et moins payés, les deux « pique-mines » équipés d'un ringard sont chargés de broyer le minerai. Et enfin, deux valets ou « maillons » sont au service de chaque escola pour porter la mine et le charbon. Cependant, tout ce petit personnel obéit aux quelconques tâches, souvent ingrates, ordonnées par chaque maître.

   Après un feu de plusieurs heures, le métal commence à entrer en fusion. C'est pendant cette longue opération que l’oxygène du débit d'air de la trompe à eau, régulé par un escola, s’incorpore au minerai, avive d'autant le brasier, et que le carbone contenu dans le charbon de bois produit directement la cémentation du fer. Tout le long de ce traitement, un pique-mine s'empresse de réduire au maximum le minerai à grands coups répétés de tisonnier.

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09. MONTGAILHARD. La Forge
Forge dite à la catalane
Intérieur de la forge et marteau du martinet.

Cliché Pierre DRILLAUD / API / 101/2

   Dès que la masse de fer dur et malléable à la fois, entourée de scories et d'un poids de 180 à 200 kg, est prête et se détache, cinq ou six hommes (l'escola et quatre valets outillés de ringards, crochets...) l'extraient du foyer et la renversent à terre. En la faisant tourner sur le sol, elle est aussitôt conduite près du marteau. Sans tarder, les valets battent le bloc ardent avec de gros marteaux à main de manière à l'aplatir et commencer à le dépouiller de ses scories. Le massé est d'abord divisé en deux, puis chaque partie recoupée de moitié. À ce moment-là, chaque morceau recouvert d'un lit de brasque et de fraisil (poussière de charbon enflammée) est emmené sur l'enclume. Les puissants coups de marteau du martinet amincissent plus nettement la matière, tout en rejetant les imperfections. À nouveau, le pique-mine peut scinder chaque massouquette aux dimensions d'une barre. Après, les frappes assourdissantes du mail achèvent de transformer le massé en barre de fer de qualité sous la direction du maillé.
   L'activité consécutive de sept à huit mois par an des ateliers de la forge est interrompue de périodes de chômage dues aux difficultés d'approvisionnement du minerai et du charbon de bois, aux réparations du creuset ou du marteau, aux basses eaux de l'été et du début de l'automne dans le Scios, au gel de l'hiver, et même parfois aux conflits entre le maître de forge et ses salariés.
   Il est difficile, de nos jours, d'imaginer que toutes ces rudes activités de forge étaient exécutées, généralement, dans un environnement restreint, enfumé et sombre.

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Montgaillard (Ariège), martinet de la forge catalane.
P. Poitou © Inventaire général Région Occitanie,, 1986

Patrimoines du Sud - Dossier " Les bâtiments-machines (en Occitanie) " - Michel Wienin - 11/2020 - pdf en ligne.

   Le fer de frappe et l'enclume sont à gauche, près du foyer ; la roue dentée à l'arrière assure le mouvement de remontée du marteau.

   Très affaiblie par la concurrence progressive des hauts fourneaux à coke de Pamiers, Foix (Berdoulet) et Tarascon, la forge est reconvertie en 1871 en taillanderie, fabriquant des outils agricoles (bêches, râteaux, faux, pelles, pioches, socs, versoirs de charrues ...) particulièrement destinés au travail de la vigne. Ainsi, les barres de fer n'y sont plus fabriquées, mais achetées, et la trompe à air est remplacée par une turbine hydraulique pour actionner les machines-outils des ateliers annexes.
   Trois ouvriers travaillaient directement autour du martinet :
    - L'ouvrier forgeur qui connaît la température de chauffe du fer selon sa couleur, et qui, de sa forge traditionnelle, apporte au martinéteur un nouveau fer rouge, tout en remettant à " cuire " le précédent.
    - Le martinéteur, maître-ouvrier qui, assis sur une banquette, étire sans tarder la pièce incandescente avec dextérité, sous les coups réitérés du gros marteau.
    - Son apprenti qui, plus ou moins, tire la chaîne de la trappe de la conduite d'arrivée de l'eau suivant les ordres par signes de la tête du martinéteur, pour accélérer ou ralentir le rythme de la frappe, régulé de cette façon par la variation du débit de la chute d'eau qui fait tourner la roue. Le novice apprenait en parallèle le métier en observant les maniements de son maître.
   L'usine a employé jusqu'à 36 ouvriers qui assuraient le fonctionnement de la forge jour et nuit. L'atelier comprend également toute une série d'autres machines (four, presse, meuleuse, scie...) qui permettaient à la petite entreprise d'assurer l'ensemble des étapes de la fabrication des outils.

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Souvenirs de Montgailhard (Ariège) et de ses derniers Maitres de Forges
Combier éditeur Macon
Exclusivité 3 CP 79 0310 09.207

   Sur la carte postale ci-dessus, figure par erreur l'écusson de la Gascogne (dessin de Robert Louis). J'ai également un doute sur la photo de l'atelier de forge.

Le musée des Forges de Pyrène

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Forges de pyrène - village des métiers d'antan
Les granges
Crédits photos: R. Kann, E. Demoulin, D. Viet, T. Authier.

   Les Forges de Pyrène sont un voyage dans l'univers des XIX et XXe siècles sur un domaine de 5 hectares sur la commune de Montgailhard.
   Des artisans accueillent et présentent les savoirs faire en réel dans leurs échoppes : l'atelier du forgeron, le sabotier, le vannier, le four à pain, le maître verrier, l'atelier d'écriture (représentation d’une école 1900), l’orpailleur.
   Le Musée des Métiers d’Autrefois rassemble une grande collection d'outils et d'objets illustrant 130 métiers en 5000 pièces. Ces métiers mis en scène à travers un diaporama sont des métiers agricoles, métiers ambulants (colporteur ou rémouleur), métiers de l'habitat et de la vie domestique : souffleur de verre, chaudronnier, tuilier, cloutier, mais aussi lavandière, gantière, modéliste...

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Forges de pyrène - village des métiers d'antan
L'atelier de la forge à martinet
Crédits photos: R. Kann, E. Demoulin, D. Viet, T. Authier.

   Le clou de la visite est la Forge à martinet vieille de 450 ans et classée Monument Historique en 1983. C'est un gros marteau de forge actionnée par une roue hydraulique, la dernière encore en activité en France. Elle permettait de créer des barres de fer et plus tard des outils à « taillant ».

Forges de Pyrène

Route de Paris 09330 MONTGAILHARD
05 34 09 30 60

info@forges-de-pyrene.com

Sources :
  • - PATRIMOINE Midi-Pyrénées - Service connaissance du patrimoine - DCAP - Région Midi-Pyrénées " MONTGAILLARD Ancienne forge à la catalane " - Jérôme Bonhôte, Jean Cantelaube, Pierre Drillaud - 1986 - pdf.
  • - " Sites touristiques Ariège : l'aventure commence ici " - Dossier de presse Forges de Pyrène - 2015 - " Des ateliers ludiques, pour revivre l'ancien temps : l'atelier de la forge à martinet " - p9 - pdf (non sécurisé).
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