La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent


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Cartes postales de Grenoble (suite 7)

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Les cartes postales suivantes sont proposées par Michel D. «- Cela me ferait très plaisir de les voir sur votre site. Quelques unes sont à moi, les autres à des amis. » m'écrit-il. À ce petit mot, il joint un DVD où je découvre de nombreux scans de cartes postales des départements de l'Isère principalement et de la Savoie. Voici donc, tous ses coups de cœur.

Merci beaucoup, Michel.

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L'Hôtel de ville...

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54.- Grenoble.- La tour de l´hôtel de ville et l´opéra municipal

À l'origine, ce bâtiment construit au XVIIè siècle était la résidence des ducs de Lesdiguières. François de Bonne, premier du nom, fait élever une maison forte attenant la Tour de la Trésorerie qui remonte à l'époque gallo-romaine et faisant partie de l'enceinte de Cularo (Grenoble). Propriété strictement privée, l'hôtel de Lesdiguières est agrandi à plusieurs reprises par ses successeurs. Il devient aussi le centre à la fois politique, culturel et économique de Grenoble. Puis en 1719, la famille Villeroy, héritière des Lesdiguières, vend l'hôtel, le jardin et ses dépendances à la ville. Cependant, les intendants de la police, de la justice et des finances du Dauphiné à la couronne sont maintenus en place, partageant ainsi l'édifice suffisamment vaste avec l'administration de la ville. Il faudra attendre la Révolution (1790) pour que soit installée au rez-de-chaussée l'administration municipale, au premier étage le directoir du département et au second celui du district. Les services de la péfectures occupent certains locaux jusqu'en 1866, date à laquelle une nouvelle préfecture de l'Isère est mise en service sur la place d'Armes. Désormais, l'ancien Hôtel de Lesdiguières sert d'Hôtel de ville jusqu'en 1967 avec une vaste salle des délibérations au premier étage et une salle des mariages au rez-de-chaussée. Ensuite le 18 décembre 1967, durant la municipalité d'Hubert Dudebout, les services de la mairie aménagent dans le nouvel Hôtel de ville de Grenoble construit dans le parc Paul Mistral.

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14 Grenoble- L´hôtel de ville
Ancien hôtel du connétable de Lesdiguières (1543-1626)- ER

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034. Grenoble- L´hôtel de ville et son jardin

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Le Dauphiné
19- Grenoble- L´hôtel de ville

Pour autant, l'hôtel trouve de nouvelles fonctions car en 1969, le Tribunal de Grande Instance de Grenoble occupe les lieux et en 2006, la maison de l'International investit les locaux dans le but de renforcer le rayonnement international de la ville.

...et son jardin

Ancien jardin privé des ducs de Lesdiguières, devenu public en 1719, le jardin de ville est, durant les journées ensoleillées, une grande cour de récréation pour les enfants, un lieu de détente et de «farniente» pour les grands, mais aussi un important lieu d'animations pendant la saison estivale. D'une superficie de 1,3 hectare, cet espace vert s'ordonne sur trois niveaux différents reliés par des escaliers: le jardin de fleurs avec son bassin sculpté par Jacob Richier, la partie boisée appelée «bosquet», et la terrasse plantée de marronniers.

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92 Grenoble.- L´hôtel de ville- LL.

   Au début du XVIIIè siècle, la famille Villeroy propriétaire des lieux, apporte du parc du château de Vizille une statue d'Hercule placée au milieu du jardin de fleurs. Déplacée en 1740 dans la partie boisée du jardin, la statue est brisée en 1990 par un acte de déprédation. La statue restaurée est aujourd'hui au musée de Grenoble et une copie a été réinstallée dans le jardin de ville ainsi qu'une autre dans le parc du château de Vizille.

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10 Grenoble- Jardin de ville- Le torrent d´Urbain Basset
H.C. édit., Grenoble

La statue de bronze de la fontaine «Le Torrent» réalisée par le sculpteur dauphinois Urbain Basset (1842-1924) était exposée à l'origine sur la place de Verdun de 1882 à 1888 et déplacée ensuite dans le jardin de ville.
   À cette époque, la fontaine implantée dans la rocaille imite un petit torrent alimentant un plan d'eau. Juché au sommet du petit monticule de pierres de rocaille, un jeune homme pudiquement vêtu d'une écharpe, soulève et vide une jarre laissant échapper de l'eau. Sur ce récipient sont également gravés les signes astrologiques du zodiaque, excepté le verseau, symbolisé par le personnage lui-même; le «verse eau».

   En 1935, la fontaine et le bassin sont supprimés et la statue remisée. Celle-ci est réquisitionnée et envoyée en Allemagne pour soutenir l'effort de guerre. Miraculeusement épargnée, l'œuvre d'art est récupérée en 1952 et réacheminée à Grenoble oû elle est à nouveau remisée. De 1985 à 2011, elle redemeure dans le jardin de ville sur une nouvelle fontaine de style plus contemporain.
   Tout près, en 1870, un grand kiosque à musique est construit. Ainsi, on pouvait écouter et apprécier les musiques militaires les jeudis et les dimanches. Depuis 1999, il est utilisé pour le déroulement du festival «Cabaret» durant le mois de juillet.

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L´Isère pittoresque
47. Grenoble- Le jardin public- La pièce d´eau

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407 Grenoble- Jardin de ville- Le concert

À l'extérieur du jardin, «La Sentinelle gauloise»

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132 Grenoble- La sentinelle gauloise-
Sainte-Marie d´en Haut et les quais

C. Baffert, Grenoble

La statue de «la Sentinelle gauloise» est l'œuvre du sculpteur français Aimé Charles Irvoy (1824-1898). Récompensée à l'exposition de 1878, elle est offerte à la ville de Grenoble. La municipalité l'installe au bord de l'Isère, à proximité de l'entrée du jardin de ville. Mais elle disparait définitivement de cet emplacement lors de la construction de la gare de départ du téléphérique.

Les usines Bouchayer-Viallet

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Grenoble- Les usines Bouchayet et Viallet

En juin 1870, Joseph Bouchayer s'associe à Félix Viallet. Ainsi, le site des « Ateliers de construction Bouchayer et Viallet » s'installe à Grenoble, rue de la Gare. Ils produisent des constructions métalliques, de la chaudronnerie, de la charpente. Lors de l'essor industriel et l'expansion de l'hydroélectricité avec l'exploitation de chutes d'eau, l'usine se spécialise aussi dans la construction de l'équipement d'usine hydroélectrique. À partir de 1900, les Établissements Bouchayer-Viallet s'étendent jusqu'aux berges du Drac où elles se maintiennent jusqu'à la fin des années 1960, avec l'entrée principale cours Berriat.
   En 1967, malgré des recherches de diversifications pour maintenir ses activités, de lourdes pertes finançières précipitent la faillite de l'entreprise, ayant évidemment de lourdes conséquences sociales et économiques et amorçant une période de désindustrialisation. De nos jours, le site a été réhabilité pour devenir un lieu de culture et de vie.

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