Cartes postales de Grenoble

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Les cartes postales suivantes sont proposées par Michel D. «- Cela me ferait très plaisir de les voir sur votre site. Quelques unes sont à moi, les autres à des amis. » m'écrit-il. À ce petit mot, il joint un DVD où je découvre de nombreux scans de cartes postales des départements de l'Isère principalement et de la Savoie. Voici donc, tous ses coups de cœur.

Merci beaucoup, Michel.

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Panorama de Grenoble

Bâtie dans une plaine au confluent de l'Isère avec le Drac, à une altitude variant de 204 mètres à 600 mètres, la ville de Grenoble possède une histoire connue durant une période supérieure à deux mille ans.
   C'est au XI^è siècle que son importance s'accroît lorsque les comtes d'Albon la choisissent comme capitale de leur province, le Dauphiné. Le Dauphin de Viennois Humbert II y crée une université et installe à Saint-Marcellin le conseil delphinal qui sert de Conseil d'État, de Chambre des Comptes et de Parlement. Le statut de Grenoble est consolidé lorsque ce dernier vend ses domaines au roi de France Philippe VI, acte solennellement ratifié le 30 mars 1349, ce qui lui permet de développer son économie. Elle devient alors une ville parlementaire et militaire, à la frontière avec le duché de Savoie.

Le dernier connétable de Lesdiguières (1543-1627) a laissé un souvenir vivace, particulièrement à Grenoble et Vizille. L'activité de cet administrateur et de ce bâtisseur s'est exercée largement en faveur de la capitale dauphinoise; il agrandit l'enceinte, pave les rues, élève des monuments, crée un service de messageries avec Lyon, ouvre une quatrième foire annuelle pour stimuler les affaires. Il gouverne pendant trente ans avec l'autorité d'un vice-roi.
   Grenoble connait au XIX^è siècle, un grand développement par son industrie. La ganterie, spécialité de la ville, s'adapte au machinisme; aux environs, on exploite des charbonnages, on fabrique des ciments. Dans la seconde moitié de cette ère, les papèteries, la houille blanche, la métallurgie rendent la progression plus rapide encore. En 1900, les industries électro-métallurgiques et électro-chimiques prennent un essor prodigieux. L'agglomération connait certaines opérations d'aménagement urbain et paysager et d'expansion lorsqu'elle organise et héberge l'Exposition Internationnale de la Houille Blanche en 1925. Elle réhitère ces tendances pour les X^è Jeux Olympiques d'hiver en 1968. Poursuivant son développement, la métropôle s'affirme aujourd'hui comme un grand centre scientifique européen.
   La ville de Grenoble compte 157 424 habitants (2011) qui sont appelés les Grenoblois et les Grenobloises.

Le serpent et le dragon

De nos jours, difficile d'imaginer que le domptage de l'Isère et du Drac, les deux rivières qui s'unissent ici, a été un long et douloureux combat pour les habitants de Grenoble et des alentours. Leurs crues ont fortement marquées les esprits qu'on les surnomma, le serpent pour l'Isère, à cause de ses nombreux méandres dans la vallée du Grésivaudan, en amont de Grenoble et le dragon pour le Drac, parce-qu'il avait des fureurs d'un monstre sauvage, c'est à dire une pente bien plus forte, amplifiant sa force pour charrier plus de cailloux.
   Malgré tout, les inondations des deux cours d'eau entraînent quelques désordres à la ville et demeurent toujours potentiellement dangeureuses. C'est pourquoi les digues sont surveillées, entretenues et renforcées et que le Syndicat Mixte des Bassins Hydrauliques de l'Isère (Symbhi) envisage de restaurer des zones d'expansion des crues.