La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent


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Cartes postales de Pamiers (suite 3)


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Le collège Jean XXIII

Un petit séminaire, qui existait déjà jusqu´en 1906, était situé au 16 rue des Jacobins (actuelle maison des œuvres diocésaines). Il acceuillait des adolescents désireux de poursuivre leurs études secondaires, dans une amosphère chrétienne, bien entendu. Mais la séparation de l´Église et de l´État provoque la confiscation des bâtiments ecclésiastiques de France. Expulsé, le petit séminaire dût émigrer en d´autres lieux. Il siégea d´abord dans les locaux d´un ancien collège catholique à Lédar, commune de Saint-Girons jusqu´en 1913 et de nouveau à Pamiers, dans les bâtiments du Carmel rachetés après l´expulsion des religieuses exilées en Espagne quelques temps.
         À la suite de la Première Guerre Mondiale, le nouvel évêque, Mgr Marceillac, décida de construire un immeuble neuf sous l´impulsion des nombreuses entrées de collégiens et le retour des religieuses. Les bâtiments du Carmel risquaient de s´avérer trop exigus. Ainsi, malgré la crise économique de 1929 et un chômage important, il lança une souscription diocésaine qu´il ouvrit par un don personnel de 200 000 francs. Son appel devait être lu en chaire et les noms des souscripteurs parurent régulièrement dans «La semaine catholique» pendant près de deux ans. Environ un million et demi de francs fut collecté pour un projet de construction qui en valait le double. Un terrain de quatre hectares fut acheté sur le plateau de Marrassé, entre la RN20 et la voie ferrée où s´étendaient encore des champs et des vignes.
         C´est à l´architecte Mr. Hiriat et à l´entrepreneur Mr. Caralp qu´incombèrent le suivi et la construction du nouveau petit séminaire. La première pierre fut posée le vendredi 15 juillet 1932, jour de départ en vacances des élèves. Une cérémonie, réunissant les personnalités écclésiastiques, de nombreux prêtres, les maitres et les élèves, une déléguation du Grand Séminaire, fut organisée pour ensevelir dans les fondations l´acte authentique de bénédiction. C´est l´évêque Mgr Marceillac qui cimente lui-même l´ouverture. Dès lors, tout alla très vite puisqu´au mois de mars 1933 le gros œuvre était achevé, y compris le clocher. La chapelle fut édifiée en dernier par crainte de manque d´argent.
         Enfin, le 11 octobre 1933, s´ouvrit en matinée, l´inauguration devant une assistance nombreuse avec la bénédiction des divers locaux de l´établissement par Mgr Marceillac. L´après-midi eut lieu une opération «portes-ouvertes». Le public de Pamiers et des environs fut autorisé à visiter le nouveau séminaire. Le soir, la vie d´internat reprit ses droits dans la même discipline.

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Pamiers (Ariège)- Vue aérienne
9- Le petit séminaire

Editions J. Combier- Macon (S.-et-L.)
(Cliché Delvert- Villeneuve-sur-Lot)

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Pamiers.- Petit séminaire Saint-Pierre.- Façade Sud-Est
Sté des Arts Graphiques, Toulouse

La tour des Cordeliers

Ce belvédère est le vestige d'une ancienne église construite en 1512, à l'identique des Cordeliers de Toulouse, clocher hoctogonal à deux étages. Malheureusement, elle n'échappe pas à la destruction par les Réformés au printemps 1562 et à la révolution. C'est ainsi que subsiste seulement la tour pour servir de tour de guet autrefois.

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118- Pamiers (Ariège)
Église des Cordeliers (XIVe s.)

Société des Cartes postales APA-POUX- Albi

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L'Ariège
293.- Pamiers.- La tour des Cordeliers

Cliché Janson
Phototypie Labouche frères- Toulouse
(1905)

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