125-Pamiers- Les usines métallurgiques
Phototypie Labouche frères, Toulouse
Le 13 décembre 1820, Jean-Batisde Sans négociant à Toulouse, associé de Barthélémy Morlière, notaire habitant Pamiers, démarrent la petite «usine Sainte-Marie» installée sur la Promenade des Carmes proche du site actuel. Augustin Abat, propriétaire des prairies environnantes et de la forge d'Orlu, les rejoindra quelques mois plus tard. L'usine connaitra un rapide développement.
Pamiers- L´Ariège et les usines
L´Ariège
1553.- Pamiers- Vue prise du quartier Lafitte et les usines
Phototypie Labouche frères, Toulouse
135-Pamiers (Ariège)- Usine métallurgique- La sortie
D.F.P
Le bâtiment de l'usine métallurgique de Sainte-Marie de Pamiers en 1918.
136-Pamiers (Ariège)- Usine métallurgique- Sortie de l'usine
D.F.P
133-Pamiers (Ariège)
Extérieur de l'usine
D.F.P
L´Ariège
121.- Pamiers- Le grand moulin sur l´Ariège
Phototypie Labouche frères, Toulouse
Le laboratoire de chimie de l'usine a été installé dès le début du 20ème siècle au Moulin du Pont Neuf, situé à l'extrémité de la Promenade des Carmes, aujourd'hui Boulevard de la Libération.
Dans les années qui suivirent, d'autres services de l'usine devaient aussi s'installer dans les bâtiments de l'ancien moulin: les services techniques métallurgiques, le service des essais mécaniques, le laboratoire des traitements thermiques, les service des contrôles. Tandis que dans des bureaux du bas étaient installés les contrôleurs de l'armement, et de la SNCF.
C'est à partir des années 60 que les locaux seront abandonnés progressivement et cédés à la ville.
Aujourd'hui, les bâtiments, entièrement réhabilités, abritent la nouvelle école des Carmes et du Pont Neuf.
"L'USINE DE PAMIERS, toute une vie"(*1)
L'Ariège
121.- Pamiers.- Le moulin du Pont-Neuf
Phototypie Labouche frères- Toulouse
(1907)
L'Ariège
1124- Pamiers.- Les bords de l’Ariège et le grand moulin
Phototypie Labouche frères- Toulouse
(1916)
Pamiers – L'usine métallurgique- Le laboratoire de chimie
Poujol, éditeur
Pamiers- Usine métallurgique- Vue extérieure des laboratoires
Poujol, éditeur
(1914)
Pamiers- Usine métallurgique- Montage
Poujol, éditeur
(1915)
L'usine de Pamiers, comme la plupart des industries françaises, collabore activement à l'effort de guerre en 1914-1918.
Le 09 décembre 1915, monsieur "D." envoie une carte postalemilitaire à un ami. D'après sa correspondance, il viendrait du 78ème Régiment Territorial, Cie de Mitrailleurs, secteur 151. Il travaillait certainement dans les bureaux car il demande à son ami de donner le bonjour à tous les camarades en pensant qu'ils sont toujours tranquilles.
Quoiqu'il en soit, il est clair qu'il travaille depuis peu à l'usine, suite sans doute à une mutation ou une reconversion.
«[...]Me voici à mon nouveau métier et tu peux croire qu'on ne s'y amuse pas. Jour et nuit, tout marche. C'est la production intensive
d'obus de tous calibres, principalement les 220 en acier et 75. Un peu dur pour commencer mais on se fait à tout.[...]»
Patriote et peut être conscient que sa condition n'est après tout pas si défavorable, notre correspondant écrit sur le recto:
«Les poilus peuvent compter sur nous. On travaille dur. G. D.»
Pamiers- Usine métallurgique- La salle d'exposition
Poujol, éditeur
(1918)
Pamiers – L'usine métallurgique- L'aciérie- La coulée
Poujol, éditeur
(1917)
Pamiers – L'usine métallurgique- Fonderie de fontes- La coulée dans les moules
Poujol, éditeur
Pamiers – L'usine métallurgique- L'aciérie- La coulée dans les lingotières
Poujol, éditeur
Pamiers – L'usine métallurgique- Les laminoirs
Poujol, éditeur
Pamiers- Usine métallurgique- Atelier des pilons
Poujol, éditeur
(1915)
Durant de nombreuses années, les Appaméens sont habitués d'entendre, surtout la nuit, le bruit sourd du marteau-pilon de 16 tonnes.
C'était fin des années soixante dix, je me rendais chez ma mère vers midi pour y manger. Elle habitait, depuis peu, un appartement du troisième étage dans un des bâtiments du Pont-Neuf juste en face de l'usine. Nous nous installons à la salle à manger et commençons à nous restaurer tranquillement en bavardant et en regardant par moment les informations à la télévision. Soudain les verres de cristal installés dans la vitrine se mirent à tinter, le sol, les murs et quelques mobiliers à vibrer.
Sur le moment, je restais pantois me demandant si je rêvais et ce qui pouvait bien arriver. Je jetais des regards inquiets et furtifs tout autour de moi car l'idée d'un tremblement de terre traversa mon esprit. Oui mais voilà, les trépidations semblaient trop rytmées ou même, contrôlées. Je compris enfin que cela était causé par la frappe du marteau-pilon de l'usine que les ouvriers actionnaient à l'atelier forge-estampage. D'ailleurs le regard amusé de ma mère me confirma la conclusion. Je me mis à rire et devinant que j'avais saisi la situation, elle me dit: « -Ça fait une drôle de sensation au début, mais on s'y habitue vite. ».
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