La carte postale :
le trait d'union entre le passé et le présent
Le monument aux morts
Le panneau d'accueil
En ce lieu-dit Rambert, lors de l'insurrection nationale de l'été 1944 qui a suivi le débarquement des troupes alliées en Normandie (6 juin 1944) venues libérer la France de l'occupation par l'Allemagne hitlérienne, le maquis des Francs Tireurs & Partisans (3101ème compagnie F.T.P "Raoul Bonnafous"), composés de 78 jeunes français, 3 juifs allemands et 1 juif autrichien, est attaqué par la milice d'état (régime de Vichy) et par l'armée allemande, le 6 juillet 1944.
Le lendemain, les soldats allemands surprennent une patrouille de maquisards. Le gros du maquis réussit à échapper à l'encerclement. 16 maquisards sont "morts pour la France". Le maquis continue la lutte jusqu'à la libération du département de l'Ariège (22 aout 1944).
La flamme
Pour que vive la France
Ici sont tombés 16 combattants F.T.P-F.F.I. Le 6-7-1944
"Souviens toi"
Pour la plupart de ces jeunes ou adolescents, cet affrontement est un véritable "baptême du feu" qui s'arrêtera là... Certains étaient venus pour aider le mouvement, d'autres sont présents par la force des choses étant réfractères au STO, ou des militants recherchés, ect.
« Ils avaient 14, 15, 16, 17, 18 ans...
Leur sort - à l'aube d'une vie - est étroitement lié à l'histoire du département de l'Ariège..., mais aussi, au destin de la France...
Nous sommes aux premiers jours de juillet 1944...» *
Arseguel
Léopold
29 ans
Berlin
Hugon
15 ans
Bosc
Kléber
17 ans
Bosc
Marceau
19 ans
Bustamante
François
19 ans
Calmon
Augustin
23 ans
Campos
Joseph
30 ans
Dandine
Jacques
18 ans
Dauzat
Jean
18 ans
Garcia
Bernard
18 ans
Lopez
Daniel
19 ans
Rauzy
Roger
18 ans
Sannac
Robert
18 ans
Selerini
Jérôme
25 ans
Tremezaygues
Raoul
16 ans
Ulman
Eloi
16 ans
Textes et portraits issus de l'essai " Le maquis de Roquefixade (Juillet 1944) " de M. Jean-Jacques PETRIS, historien local, saint-Paul de Jarrat (Ariège).
* Un extrait de la préface du capitaine Jean Sannac, alias « Jean Ferrand ».
Le 30 juin 1944, les maquisards contraints de fuir les attaques allemandes, s'installent provisoirement dans les granges du Grézat, situés au lieu-dit Rambert, tout près de Coulzonne et à deux kilomètres de Roquefixade, car le site n'est vraiment pas très sûr. Les nombreuses actions de résistances menées conjointement par les F.T.P. et l'A.G.E., exaspèrent les forces de Vichy et l'occupation allemande. Les Allemands, soucieux de briser l'activité de la Résistance,
réussissent à localiser le cantonnement des francs-tireurs, suite peut être à cause d'une indiscrétion car la clandestinité, pourtant recommandée, est loin d'être assurée ou à cause d'inévitables bavardages qui n'excluent pas la délation.
Ainsi le 6 juillet 1944, les G.M.R. et des miliciens de la Franc Garde attaquent les quatre vingt maquisards, tandis que les Allemands bouclent la zone en contrôlant les routes d'accès (route de l'Herm- Rappy- Lavelanet et la 117), sans intervenir au combat.
Une sentinelle postée à huit cent mètres, arrive en courant et essouflée au cantonnement pour donner l'alerte. Aussitôt, la Compagnie éclate en plusieurs détachements qui se déploient
par sécurité sur les hauteurs. Seul, le détachement Oscar ( une vingtaine d'hommes) parti en reconnaissance, avancent vers les assaillants. Ceux-ci, déjà en position, leur tendent une embuscade à l'emplacement de l'actuel monument. Dès le début de la fusillade, des jeunes partisans sont tués ou blessés et trois sont fait prisonniers; sur ordre du chef de la milice, les blessés sont achevés. Alors encerclés, les Francs-Tireurs engagent une défense acharnée faisant subir de lourdes pertes aux forces de Vichy. Finalement, les autres groupes restés sur les crêtes, reviennent en renfort et lancent une contre-offensive contraignant l'ennemi de se replier et libèrent leurs frères d'armes restant. Les combats cessent vers 19 heures. Pour cette seule journée, on dénombre douze morts.
Le 7 juillet, les soldats allemands investissent le lieu de combat de la veille et surprennent malheureusement un groupe de F.T.P. venus reconnaître leurs camarades morts pour la France. Quatre nouveaux jeunes tombent, les autres peuvent s'échapper.
Après la bataille de Roquefixade, le maquis F.T.P.F. fut sérieusement éprouvé, mais il n'a pas été anéanti. Les survivants de la compagnie continuèrent courageusement à harceler les forces d'occupation.
Monument aux guérilleros, Prayols (Ariège).
Agrupación de guerrilleros españoles
Combattants espagnols qui, après s'être battus en Espagne dans les rangs républicains contre les soldats de Franco lors la guerre d'Espagne (1936-1939), se sont réfugiés en France et ont participé activement à la Résistance contre l'occupation allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Insigne de manche GMR
Les Groupes mobiles de réserve, souvent abrégés en GMR, étaient des unités paramilitaires créées par le gouvernement de Vichy. Ils étaient conçus à la fois comme préfiguration du renouveau de l'Armée française et comme une force de maintien de l'ordre, sur le modèle de la Gendarmerie mobile. Appartenant à la police nationale, ils n'avaient donc pas le statut militaire. À partir de l'automne 1943, les GMR participèrent aux offensives lancées par le régime de Vichy contre les formations du maquis, avec l'accord des Allemands.
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