Cartes postales de Tarascon sur Ariège (suite 2)

Notre Dame de Sabart ou de la Victoire

Sur la route de Niaux-Vicdessos, en face de l'entrée de l'usine, juste derrière les marronniers de la placette, accolée au vieux cimetière et à l'ancien hôpital de Tarascon, on aperçoit la façade de la discrète petite église Notre-Dame de Sabart.
   La légende raconte que Charlemagne en personne et ses troupes battirent les maures en ce lieu. Après la bataille, l'empereur y découvrit la statue d'une vierge noire. Il décidât alors de lui construire une église pour l'abriter. La découverte , en 1967, de deux sarcophages contenant les restes de soldats carolingiens, atteste que les troupes de Charlemagne y vainquirent les infidèles en 778 et ainsi naquit une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Victoire.
   Malmenée durant les Guerres de Religions, elle sera reconstruite au XVII^è siècle. Un hospice, qui deviendra l'hôpital de Tarascon, puis un couvent y furent fondés. Pendant la Révolution française, elle fut pillée, vendue comme bien national et transformée en grange. Au XIX^è siècle, l'édifice est racheté par l'abbé Vergé qui, avec l'aide des fidèles, le restaure. La façade de l'église date de 1846. A l'intérieur, on peut admirer la statue de la Vierge (XIV^è siècle) et de deux vitraux (XII^è siècle) restaurés qui représentent des scènes de la vie de Saint-Pierre.
   Notre-Dame de Sabart, classée monument historique en 1846, est un lieu de pèlerinage annuel, le 8 septembre.

Les hauts fourneaux

Aujourd'hui disparue, l'usine métallurgique a été la première grande industrie à s'implanter sur la commune de Tarascon sur Ariège. En 1867, trois hauts fourneaux produisaient de la fonte avec les minerais de fer importés des mines locales de Rancié, Larcat, Château-Verdun, Rabat et de Pimorent sur la commune de Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales). En 1884, ils produisaient environs 975 tonnes de fonte par an et en 1929, 44 000 tonnes.

------::::------

------::::------