Cartes postales de Toulouse (suite 4)

Le Pont-Neuf

Patrimoine de la ville de Toulouse, le Pont-Neuf qui enjambe la Garonne, ne fait pas son age.
   À l'origine, il fut initié par les Capitouls mais quarante ans plus tard, en 1541, c' est un impot exceptionnel sur la région décidé par François 1er qui permit son édification. Commencés en 1544, les travaux sont interrompus en 1560 par les guerres de religions et enfin achevés en 1632. Autrefois, l' édifice conduisait à l' entrée de la cité. Le passage était symbolisé par la construction d' un arc de triomphe conçu par Jules Hardouin-Mansart. Malheureusement, il fut détruit en 1860. Etudié pour résister aux assauts de la Garonne, le pont triompha avec succès aux nombreuses crues, particulièrement à celle du 23 juin 1875.
   Aujourd' hui, le Pont-Neuf assure le passage quotidien des automobilistes et des piétons.
   Caractéristiques :

• Longueur : 220 m
• Nombres d' arches : 7
• Nombre de travées : 7
• Plus longue portée : 30 m

• Architectes et ingénieurs : Nicolas Bachelier, Louis Privat
• Concepteurs : Jacques Lemercier et Pierre Souffron
• Entrepreneurs parisiens : François Mansart pour le compte de son oncle Marcel Le Roy (décédé en janvier 1647) qui est adjudicataire des travaux du pont en 1615.

Le pont Saint-Michel

L' actuel pont Saint-Michel qui enjambe la Garonne en amont du Pont-Neuf relie le quartier Saint-Michel au quartier Saint-Cyprien. Cet édifice en béton construit en 1962, remplace un autre pont inauguré en 1890 qui, lui aussi, remplace le premier pont inauguré en 1844 (ouf !). Celui-ci fut détruit par la crue séculaire de la Garonne en 1875. Mais revenons au deuxième de cette petite série (voir cpa ci-dessous)…
   Pour la première phase de la construction, c'est l'entreprise Hersent, basée à Paris, grande spécialiste en travaux fluviaux et maritimes, pionnière pour la fondation à air comprimé, qui se charge des travaux : les fondations devant etre descendues sur des caissons métalliques sous air comprimé et l' élévation des piles et coulées, ainsi que des terrassements et des diverses maçonneries.
   Pour la deuxième phase de la construction, les entreprises Lebrun et Daydé-Pillé s'occupent des travaux comprenant la superstructure des arches. Ce nouvel ouvrage est constitué de cinq arches métalliques, avec tympans ouvragés, en fonte, d' une portée de 60,50 m et une arche plein cintre en maçonnerie sur la berge rive gauche, plus deux arches de 35 m chacune sur les deux bras de la Garonne, rive droite. La largeur totale du pont est de 11,20 m (7,20 m pour la chaussée et 2 m pour chaque trottoir).