La révolution de février 1848 chasse le roi Louis-Philippe Ier et instaure la République. Un gouvernement provisoire est mis en place. Il rétablit le suffrage universel masculin pour les citoyens de plus de 21 ans et la liberté de réunion et de presse. L'esclavage est aboli dans les colonies.
Malheureusement, cet enthousiasme ne dure pas. En avril, lors de l'élection de l'Assemblée nationale constituante, les libéraux obtiennent la majorité grâce au suffrage universel, dans une France encore rurale qui craint les grands changements. Ces députés s'inquiètent du regroupement, à Paris, de 150 000 ouvriers dans les ateliers nationaux, qui pourraient constituer des foyers de propagation d'idées subversives. Ils en décident la fermeture le 22 juin.
À cette nouvelle, Paris se couvre de barricades. Les combats sont extrêmement violents; un millier de soldats périssent et, du côté des émeutiers, les pertes oscillent entre cinq et quinze mille morts. En trois jours, l'insurrection est matée. La répression est particulièrement dure : 1 500 fusillés et 15 000 prisonniers, jugés par des conseils de guerre (5 000 seront déportés en Algérie).
L'élection au suffrage universel du président de la République favorise les candidats populaires. Louis-Napoléon Bonaparte, qui jouit de la notoriété de son oncle, Napoléon Ier, prétend rendre à la France son prestige international. Il est élu président en décembre.
107 Napoléon III
Charles-Louis-Napoléon Bonaparte
Fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande et d'Hortense de Beaubarnais, Empereur des Français de 1852 à 1870.
(1808 – 1873)
Collections ND phot.
Par ailleurs, l'insurrection ouvrière de juin 1848 a inquiété les campagnes où l'on craint les « partageux », c'est-à-dire les communistes. Aux élections législatives de mai 1849, un « parti de l'Ordre », dominé par des conservateurs, obtient la majorité. Il adopte des lois réactionnaires, restreignant la liberté de la presse et le droit de vote. Il faut désormais pour voter pouvoir justifier de trois années de résidence au même endroit : cela exclut une bonne partie des ouvriers, souvent contraints de changer d'emploi et de domicile régulièrement.
La majorité conservatrice pense détenir le pouvoir et refuse à Louis-Napoléon Bonaparte toute modification de la Constitution (qui lui permettrait de briguer un second mandat). Avec la complicité de chefs militaires, Louis-Napoléon Bonaparte prend le pouvoir : c'est le coup d'État du 2 décembre 1851. Il fait arrêter les opposants monarchistes et républicains, puis dissout l'Assemblée. Le peuple parisien ne cherche pas à défendre un régime qui a si durement réprimé les journées de juin 1848. En province, l'armée étouffe rapidement les tentatives de résistance au coup d'État.
Le 2 décembre 1852, le Second Empire est établi, Louis-Napoléon Bonaparte devenant « Napoléon III, empereur des Français » et la IIème République cesse d'exister.
Les tensions avec la Prusse aboutissent à la guerre franco-allemande de 1870, qui scelle la fin du Second Empire. Le 2 septembre 1870, Napoléon III est capturé lors de la bataille de Sedan. Deux jours plus tard, la Troisième République est proclamée.
D'après les lois constitutionnelles de 1875, le président de la République est élu pour 7 ans par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale à Versailles ; il doit obtenir 50 % des suffrages + 1 voix pour se faire élire. Il assume une fonction limitée, laissant ainsi le pouvoir au président du Conseil et au Parlement. Néanmoins, irresponsable politiquement, le chef de l'État nomme le président du Conseil- un homme digne de son estime et de sa confiance- et dispose d'attributions tant au niveau exécutif, législatif que judiciaire.
Au niveau exécutif, en plus d'assurer et de surveiller l’exécution des lois, il nomme à tous les emplois civils et militaires. Même s'il n'exerce pas le droit de déclarer la guerre qui est réservé à l'Assemblée nationale, il en a la direction en vertu de son droit de disposer de la force armée. Il communique aussi avec les Chambres, les convoque, prononce la clôture de leurs sessions, les ajourne, et même dissout la Chambre des députés après avis du Sénat. Enfin, il préside aux solennités nationales et accrédite les ambassadeurs.
Au niveau législatif, il intervient par le droit d’initiative qu’il a concurremment avec les deux Chambres, par le droit de demander une nouvelle délibération aux Chambres et par la promulgation des lois.
Au niveau judiciaire, il a le droit de faire grâce.
Thiers (1797-1877)
Thiers, Adolphe. Homme d'État et historien français né à Marseille en 1797. Nommé chef du pouvoir exécutif, il attacha son nom à la libération du territoire. 1797-1877
Braun & Cie. Imp. Édit. Paris
Patrice de Mac Mahon
Né à Sully en 1808, campagne d´Afrique, commande l´assaut de Malakoff en 1855, Maréchal et duc de Magenta en 1859, Président de la République française du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879, mort à Paris le 17 octobre 1893.
Déposé- Le XIXe siècle.- Déposé
GRÉVY
(1807-1891)
GRÉVY, Jules, Avocat et homme politique.
Troisième Président de la République française de 1879 à 1887. 1807-1891.
Braun & Cie. Imp. Édit. Paris
(1932)
Sadi Carnot
Élu président de la République le 3 décembre 1887
Jean Casimir Perier
Né à Paris le 8 novembre 1847, fils et petit-fils de ministres, député, sous-secrétaire d´État, ministre, Président de la République française le 27 juin 1894, démissionnaire le 15 janvier 1895.
Déposé- Le XIXe siècle.- Déposé
(1901)
Félix Faure
Président de la République française
17 janvier 1895
Pierre Petit phot. Paris.
Émile Loubet
Président de la République française
M. J. S.
Armand Fallières
Président de la République française
Pirou, phot.
Photochrom- Lyon.- Ed. Soulé, rep., Toulouse
1791. Raymond Poincaré. Président de la République française
Guerre Européenne de 1914.
Édition Patriotique.
Imprimerie I. Lapina.- Paris
307. Paul Deschanel
Président de la République française
H. Manuel phot.
A. N Paris
Alexandre Millerand
Président de la République française
Phototypie Saudinière Paris
Maison Olémentine (H. Benoizi ( ?)), Paris
M. Gaston Doumergue
Président de la République
Né à Aigues-Vives le 1 Août 1863
Député du Gard en 1893
Ministres des Colonies (1902-1905)
Vice-président de la Chambre (1905-1906)
Ministre du Commerce (1906)
Ministre de l'Instruction Publique (1906-1909)
Sénateur du Gard (1910)
Président du Conseil et ministre des Affaires Etrangères (1913)
Ministre des Affaires Etrangères (1914)
Ministres des Colonies (1914-1916)
Président du Sénat (1923-1924)
Élu président de la République par 515 voix le 13 juin 1924
Cliché Manuel J.H.
L. Boisson, éditeur- Paris
286 Paul Doumer
Président de la République
assassiné le 6 mai 1932
Studio G.L.Manuel Frères
A.N Paris
Albert Lebrun- Président de la République française
10 mai 1932
Braun & Cie- Dornach
Ce site vous a plu ?... Alors n'hésitez pas, ajoutez *Ma collection de cartes postales* dans vos favoris.
Plan du site
Mise en page © 2008 Elephorm et Alsacréations - © 2007, C6 Software, Inc. - © 2008-2025, japy-collection
Les informations sont communiquées, mises à jours et corrigées par l'administrateur du site lui-même. Ne pouvant garantir l'exhaustivité ni l'exactitude de tout le contenu, il ne peut en aucun cas être responsable des conséquences directes ou indirectes liées à leur publication ainsi qu'à leurs utilisations. Merci toutefois de lui signaler toute erreur ou toute omission importante.
Toute personne, morale ou physique, figurant ou citée sur une page de ce site, peut exercer ses droits d'accès, de modification, de rectification ou de suppression des informations la concernant en me contactant par email.
Ce site, d'accès totalement libre et gratuit, ne bénéficie d'aucune subvention.